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loicbarriere
23 janvier 2007

Présentation de "Quelques mots d'arabe"

Lorsque le narrateur (Gaël) arrive dans le sud marocain, c’est pour rejoindre un ami, Mohammed, qui vit dans un petit village, Aït Boujeloud, près d’Essaouira. Très pauvre, très simple, Mohammed a lancé un appel au secours. Gaël, culpabilisé par la mort de son amie Farida, Algérienne rencontrée dans son enfance et qui l’a initié à la culture arabe, avant de se suicider, ne veut pas, une fois de plus trahir l’amitié. Le livre se présente comme le récit de ce séjour au Maroc, avec des réminiscences concernant son amitié pour Farida et son apprentissage de la langue arabe.

En effet, Gaël, originaire de Courbeuf, en Normandie, entouré, en milieu scolaire, de jeunes Beurs, a voulu apprendre l’arabe et connaître l’environnement originel de ses jeunes amis. Farida a été son guide. Mais elle-même, rentrant en Algérie, a été déçue, séduite par un professeur, Hussein, auquel elle a résisté et qui l’a accusée de dépravation. Ce dernier est mort dans un accident de voiture et elle s’est suicidée une semaine après avoir demandé à Gaël de l’épouser. Cet épisode tragique hante le livre qui est essentiellement consacré à l’amitié de Gaël pour Mohammed, garçon étrange et perdu, qui n’a pas de travail, à la découverte de la vie quotidienne dans un village marocain, à la visite du pays.

Il y a un étonnant portrait d’une vieille poétesse extravagante, d’un Anglais voyageur, et de toutes sortes de personnages secondaires, tous frappants, vivants (l’entourage de Mohammed, et des inconnus rencontrés au cours du voyage qui conduit l’auteur jusqu’à la tombe de Jean Genet à Larache où il rencontre un vieil écrivain farfelu.)

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